vendredi 7 juin 2013

La hantise du sourcil Chewbaccien.

   Eh oui, c'est comme ça.
   Y'a des choses dans la vie que vous ne pouvez laisser passer, qui vous hantent au quotidien, devant le miroir, dans le bus, dans le tram, qui vous sautent au yeux, vous arrachent la rétine, repoussent toujours plus loin les limites de votre résistance oculaire.
   Dans mon cas, j'ai nommé : le sourcil.
   Sorte de petite chenille évoluant toujours par paire (sauf accident de parcours...), se plaisant à végéter sur vos arcades, juste au dessus de l’œil, l'animal laissé à l'état sauvage peut faire de votre visage la quintessence de la non-féminité. Vous l'aurez compris, s'il y a bien une chose que je ne supporte pas parmi toutes les choses que je ne supporte pas, c'est bien le sourcil féminin laissé en friche.


   Une pince à épiler, ça coûte allez, 4 euros, pour celles qui choisissent de se ruiner. Alors ok, c'est pas la pause la plus glamour du monde, ça prend du temps, ça tire, ça picote et ça chauffe, et après on est toutes rouges et on se demande si on aurait pas mieux fait de rester velues (non, quand même pas), mais d'un coup quand même, on a moins l'air de sortir de sa grotte, subitement. 
   Les sourcils, c'est pour moi un des points capitaux du visage : on utilise souvent comme expression courante "comme le nez au milieu de la figure", mais personnellement, je dirais plus "comme des sourcils au centre du visage". Les sourcils structurent le visage, sculptent vos arcades, et sont un atout phare de votre regard. Alors NON au sourcil naturel, négligé, velu et sale qui vous fait le regard d'un dessous de bras. NON à l'épilation à la cire, qui garanti un résultat imprécis et des poils qui repousseront sous la peau (au dessus de l’œil, vachement sexy). On s'arme d'une pince, on serre les dents, car on va tout faire toute seule, pour zéro sous dépensés, et un résultat qui sera toujours mieux que l'état sauvage.


   Pour commencer, on se lave le visage. L'idéal, c'est de faire ça le soir, juste après s'être démaquillé - les pores sont un peu dilatés par l'eau tiède, on n'est pas pressées, la peau est propre, et les rougeurs auront largement le temps de s'estomper d'ici le lendemain matin, pour que vous soyez toutes belles pour sortir. Zen, on se pose devant le miroir, et tout d'abord, on observe. Une forme de sourcil ne s'improvise pas - il faut réfléchir deux minutes, s'adapter à la morphologie de notre visage, songer au résultat que l'on souhaite obtenir avant de foncer tête baissée.


   Avant toute chose, on respecte quelques règles de base. Le schéma ci-dessus est clair comme de l'eau de roche : entre les sourcils, on n'épile pas la tête plus loin que le coin interne de l’œil - la courbe doit s'articuler au niveau de votre iris lorsque vous regardez droit devant vous - et la pointe du sourcil ne doit pas tomber plus bas que l'extrémité de votre œil, tout ça en prenant pour repère le coin de votre museau, en calant un crayon sur le côté de votre narine. Pour commencer, vérifiez donc ces trois points, et marquez d'un petit trait de crayon jusqu'où vous devez approximativement épiler. Après, suivant le résultat voulu, il est possible de truquer un peu ces règles, mais pour commencer, il est bien d'avoir une idée des limites que devraient avoir l'animal épilé. 
   Ensuite, prenez en compte la forme particulière de votre visage. 
   Par exemple, sur un visage très carré, il peut être bon d'épiler son sourcil sous une courbe douce, légèrement arrondie, pour adoucir les angles des traits :



   Mais il est possible, à l'inverse, de jouer sur ces angles et de choisir de les accentuer avec une courbe de sourcil fine et très sèche (ce qui est mon cas) :



   Pour un visage rond, par contre, rester sur une forme marquée, la plus fine possible, mais pas trop non plus. La ligne doit rester bien nette, et le sourcil en accent circonflexe, pour ne surtout pas accentuer la rondeur du visage et terminer en face de lune.



   Il y en a pour tous les goûts, toutes les couleurs, tous les styles, quoi qu'il arrive, un sourcil épilé vous donnera toujours l'air net et propre sur vous, même sans maquillage. C'est une étape que trop de femmes négligent, laissent en friche, ou alors épilent de temps en temps en passant par d'affreuses phases de repousse disgracieuse - sérieusement, une fois que c'est correctement fait, le matin, ça prend deux secondes d'enlever les minis poils qui osent repointer le bout de leur nez sous votre belle ligne, et puis voilà, c'est impeccable.
   J'en profite pour ajouter une petite liste noire du sourcil mal épilé :


   Le "total wild"


Le "tout-au-crayon" (effet drag-queen garanti) 


Le "petit têtard" (ou spermatozoïde, au choix)


Le "demi-sourcil" (heureusement, y'a l'after...)

   Et bien d'autres encore... Revenons également sur ce nouvel engouement que j'ai décidément bien du mal à comprendre : le sourcil à la Cara Delevingne, gros, à peine dégrossi et ébouriffé façon "réveil-de-l'ourse" :



   Sorry, mais j'adhère pas hein, un sourcil fin et bien travaillé est à mon sens dix fois plus féminin, sensuel et expressif que... ça.
   Même Audrey Hepburn avait fini par épiler correctement les siens :



   Une bonne technique que je peux conseiller aux débutantes : prenez un crayon brun ou noir, et dessinez sur votre visage, par-dessus les poils, votre sourcil idéal - modifiez, peaufinez, et lorsque vous êtes satisfaite, épilez proprement tout ce qui dépasse de votre dessin. Démaquillez et finissez proprement votre ligne une fois débarrassée du crayon, avec cette technique vous avez peu de chances de vous louper.
   Et le mot pour conclure : les filles ne sont pas les seules concernées !! Sans demander un sourcil à la Michael Jackson, messieurs, demandez à votre copine ou au pire à votre môman, mais un petit coup de pince entre les sourcils, pour enlever ce qui dépasse de trop et vous donne une allure légèrement primitive, ça ne coûte rien, et je peux vous assurez que c'est tout bénef !! Retirer du poil, ça ouvre le regard et éclaire le visage, c'est un fait universel, valable pour tout le monde.
   Alors à vos pinces, à vos miroirs, et à bas les poils !!

  (Images prises sur le net).

jeudi 6 juin 2013

Nail-art "Couture-Bijou"

   Et voilà, tout premier article de cette tentative de blog, en espérant qu'elle n'est pas vouée à l'échec x)
   Et on commence en douceur : ce soir, je ne râle sur rien ni personne, je poste juste un gentil nail-art réalisé pour un concours Nocibé !! (ici -> http://www.toutes-vernies.com/home.php)


   Je n'ai pas la prétention d'aspirer au grand art, mon poil dans la main et mon côté arpagonien (néologisme de merde) étant mes principaux obstacles sur l'échelle du nail art, mais pour revirer sur une note plus positive, je suis partisane du vite fait, BIEN fait. Le concept du nail-art "mille-feuille" me fatigue, moi j'ai pas le temps d'attendre que mes 45 couches de vernis sèchent avant de pouvoir aller faire pipi, et acheter pour 16 euros une bouteille de 3cl de produit toxique de couleur rose pour mes ongles, c'est pas au programme non plus.


   Alors voilà, pour ce nail-art "couture-bijou", il suffit une bouteille d'un quelconque vernis blanc, une autre d'un vernis noir, et enfin un top-coat avec des paillettes (moi j'ai choisi un top-coat avec des paillettes argentés holographiques, mais peu importe que ce soit argenté, doré ou rose, l'essentiel c'est que ce soit bieeeen chargé en paillettes, parce que les paillettes, c'est la vie).


   Pour commencer, appliquer une bonne heure auparavant une bonne couche de blanc, la plus uniforme et opaque possible en une seule fois : n'oubliez pas, partisane du vite fait, bien fait, ça signifie qu'on s’embarrasse pas de 25 couches de vernis pour 1 nail-art. Vaquez à vos occupations diverses et variées, et lorsque le blanc est bien bien sec (genre que vous pouvez aller chercher vos couverts toute seule comme une grande dans le tiroir sans vérifier toute les 20 secondes que vous avez pas écaillé l'affaire), on s'équipe d'un morceau de scotch. 
   Oui, du scotch, qu'on va ensuite s'amuser à coller partout où ça nous chante (enfin, dans la limite du raisonnable), coller, décoller, coller, décoller, jusqu'à ce qu'il ne colle presque plus, histoire qu'il adhère à vos ongles juste assez pour rester en place le temps de la manucure, sans tout arracher votre couche de blanc à la phase finale de l'enlevage. Quand votre scotch est bon, vous le découpez en autant de fines lamelles que possible : plus vous en avez, plus les rayures seront fines, plus ce sera joli. 
   Devinez quelle option j'ai choisi... (indice : je suis une flemmarde)


   Donc !! Vous avez votre armée de lamelles de scotch, votre vernis blanc est sec, c'est l'heure de commencer le travail !! Pour le pouce, pas besoin de scotch : une grosse french noire, hop c'est plié. L'index est un peu plus délicat : disposez les lamelles de scotch à l'horizontale, autant que vous pouvez en mettre - plaquez bien le scotch sur toute la surface de votre ongle, pour pas que le vernis noir ne file dessous à l'application - passer une belle couche de noir, et surtout, retirez tout de suite le scotch, n'attendez pas que ça sèche, ou votre vernis fera des fils façon fromage fondu !!
   Majeur : deux "traits" de vernis en biais qui se rejoignent au centre, comme pour le pouce à main levé. C'est pas grave si vous vous en badigeonnez partout autour de l'ongle, on nettoiera après. 
   Annulaire : retour du scotch !! Disposez, vernissez, retirez, c'est plié. 
   Auriculaire : première intervention du top-coat pailleté !! Blindez votre petit-doigt en passant deux, voir trois couches de votre top-coat à paillettes, pour briller de mille feux !!
   Je précise en passant que je suis amoureuse de mon propre top-coat, un petit bijou Nocibé justement, édition spéciale du nouvel-an !!


   Pour finir, quand tout ça est sec, ce qui ne devrait pas prendre trois heures, poser une goutte du top-coat au centre de la french noire du pouce, et au centre du majeur, façon diamant serti dans l'ongle. 
   Et voilà, terminé !!! Personnellement, je n'ai pas appliqué le top-coat transparent final tout de suite, d'abord parce que y'en avait pas besoin, ensuite parce que ça aurait fait une couche supplémentaire à faire sécher, et vous avez compris mon avis sur la question, et enfin parce que je ne voulais surtout pas faire baver mon noir encore frais dans mon blanc éclatant juste posé. J'ai ajouté le top-coat en milieu de semaine, pour rafraîchir tout ça après quelques douches et quelques lavages de vaisselle, sur tous les ongles sauf les petits-doigts. 
   Nous arrivons donc à la fin de ce premier article, en espérant qu'il en inspirera certaines, et surtout, qu'il ne sera pas le dernier !!